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Un nouveau blog local ?

Oui, parce que celui-ci a pour unique objectif de permettre un échange d'idées sans aucune autre  censure que le respect d'autrui et des règles de bienséances.

J'ai mes idées, vous avez les votres, ce sont peut être les mêmes, elles sont peut être diférentes.
Mais qu'importe, l'essentiel n'est-il pas de pouvoir les échanger ?

Alors... trempez vos plumes, même dans l'acide  !! ;-)

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 17:26

Ma première interrogation est comment se peut-il que l'on cherche à donner un nom, et donc une identité, à ces résidus de l'humanité ?

 

Il viennent par trois fois de démontrer qu'ils n'ont aucune des valeurs humaines qui guident nos sociétés quels que soient leur régime, leur religion, leur codes sociaux. Il sont donc ipso facto hors humanité et doivent être traités comme tels. Tout en soutenant l'action présente envers ces aliens, je regrette que l'on ait pu leur donner une existence réelle en leur accordant un nom !

Cela dit,on va encore attendre une énième "résolution" de l'ONUlle, alors qu'avec ces parasites il n'existe qu'un seul traitement : l'extermination. Nette, directe, et sans publicité. Et en épargnant les pick up : ce sont les parasites qui sont dessus qui sont nuisibles.

 

Agir ainsi serait la meilleure façon d'exprimer notre compassion envers toutes les victimes de ces salauds !

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:58

Jusqu'où les bricoleurs du gouvernement baisseront leur froc pour tenter de minimiser les débâcles électorales qui s'annoncent ?

La question peut être posée dès lors que l'on constate une tentative de revenir subrepticement sur le principe de laïcité, immédiatement démentie à la suite d'une forte levée de boucliers. Mais il n'en demeure pas moins un signal fort envoyé à la communauté musulmane.

Il y a aussi l'annonce d'une mesure aussi ridicule qu'inefficace d'abaissement de la vitesse sur le périphérique parisien : baisser de 10 km/h la vitesse abaisse le niveau sonore de 1dB, n'aura pratiquement aucune incidence sur la mortalité routière sur cet axe, et serait même génératrice d'une augmentation de la pollution. Qu'importe, si ça peut ramener quelques écolos dans le giron socialiste, c'est bon à prendre.

Evidemment personne ne parle du coût de l'opération puisqu'il va falloir modifier toute la signalétique, reprogrammer les radars, mettre à jour les GPS.

Et puisqu'il faut flatter l'électorat, du moins ce qu'il en reste, un tit' coup de pouce aux fonctionnaires en supprimant la journée de carence qui avait pourtant prouvé son efficacité par une baisse de 40% de l'absentéisme de courte durée.

Qu'importe ! Le ministre n'est pas en accord avec les conclusions de l'étude ? Il décide que les experts n'y connaissent rien, réfute l'étude et remonte la pente à contre courant. Encore un signal fort envoyé à la communauté des fonctionnaires.

Certes nos dirigeants vont récupérer quelques voix, mais il y a fort à parier qu'une fois chassés du pouvoir leurs successeurs reviendront sur ces mesures de non sens.

En attendant, ce sont nos valeurs, celles transmises pas nos parents, qui sont mises à mal, que ce soit sur le plan social, économique, fiscal, familial, religieux.
Nos libertés se réduisent au rythme où notre fiscalité augmente, en accord avec l’adage selon lequel la nature a horreur du vide.

Pour combien de temps encore ?

 

Je me console en regardant ma feuille d’impôts : une augmentation de plus de 600%

Ils peuvent compter sur ma voix lors des prochaines consultations électorales !

 

Joyeux Noël…

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 10:44

Voilà des mois que j’ai déserté mon blog, parce que les évolutions de notre société (et du monde qui nous entoure) sont telles que toute info publiée le lundi est soit contredite soit obsolète dès le mardi suivant.

Et puis, inutile de le cacher, je suis en totale opposition avec la gouvernance actuelle de notre pays, si je la respecte c’est parce que mes valeurs républicaines et démocratiques sont vives, mais respecter ne veut pas dire accepter et, par les temps qui courent, il faut autre chose qu’une bonne dose d’idéologie archaïque pour diriger un pays,  l’humeur des Français en atteste l’évidence.

 

Si je replonge ma plume dans l’encrier virtuel de mon clavier, c’est parce que j’ai été déstabilisé et interpelé au plus profond de mes convictions par le scandale qui agite le landerneau politique et médiatique.

 

Qu’un individu fraude le fisc, ce n’est pas nouveau, il n’est pas le premier, pas plus le dernier, ça fait partie du système, ce n’est pas moral, ce n’est pas citoyen parce que notre système nous interdit de nous faire justice à nous même et donc nous n’avons pas le droit de juger, ailleurs que dans les urnes, de l’usage qui est fait des prélèvements opère sur nos revenus afin de satisfaire l’appétit boulimique de l’Etat.

 

Ce qui est insupportable, c’est l’hypocrisie d’un individu qui utilise ses talents de fraudeurs pour débusquer les autres fraudeurs. Soit dit en passant, démonstration est faite, une fois de plus, que l’efficacité maximale est obtenue dès lors que l’on utilise un voyou pour démasquer les voyous, cela me rappelle la triste histoire du brave type qui avait démontré la faiblesse de la protection de nos cartes bancaires, au lieu de l’embaucher pour aider à sécuriser le système, le GIE carte bancaire avait préféré le trainer devant les tribunaux. Pour en revenir à notre affaire du moment, il faut faire preuve d’un cynisme à toute épreuve pour se placer dans la situation de ce ministre.

 

Le pire est le mensonge. Qu’il mente au chef de l’état et au premier ministre, ça fait partie du jeu du fraudeur et inspire le même mépris que l’on peut avoir pour ce personnage.

En revanche, mentir à l’Assemblée Nationale, alors que l’on a été élu de cette assemblée, c’est mentir à TOUT le peuple français, et ça c’est insupportable et ne peut inspirer qu’un rejet net et sans nuance. Puisque ce monsieur souhaite réintégrer son poste, la seule attitude d’un député digne de ce nom serait de quitter l’assemblée s’il se présentait à nouveau dans l’hémicycle.

 

Reste la suite donnée à cette affaire.

Que le gouvernement ait été sali et bafoué ne fait aucun doute, hélas nul n’est à l’abri d’un tel accident. Ce qui est grave, en revanche, c’est le traitement adopté. Car le problème de fond n’est pas traité : en effet rien n’empêche le mensonge et les mesures annoncées n’y pourront rien, mauvaise nouvelle.

La position adoptée par le gouvernement vient renforcer la perception du « tous pourris » qui habite l’esprit des français en laissant planer le doute sur leur honnêteté, alors que nous savons tous que les faits de fraude et/ou de corruption touchent une infime minorité d’élus.

Pire encore, exiger la publication du patrimoine d’un élu revient à guider le choix électoral d’un candidat en fonction de sa fortune.

S’ajoute à cela que rien n’empêche la dissimulation en utilisant des prête-noms pour cacher d’éventuelles infractions. Par conséquent, cela ne règle rien, hormis flatter l’instinct populiste d’un certain électoral qui aime se repaitre de ce genre de spectacle.

Il eut été souhaitable qu’une déclaration détaillée du patrimoine d’un candidat, élu ou gestionnaire de fonds publics soit exigée mais reste confinée dans l’enceinte de l’organisme de contrôle, organisme doté de puissants moyens d’investigation et surtout d’un arsenal de sanctions suffisamment puissant pour être dissuasif, avec comme première sanction l’exclusion définitive du sanctionné de tout mandat politique ou ayant un rapport avec des fonds publics.

 

La morale politique et publique  se trouve là, certainement pas dans un déballage inutile et malsain ! Notre président voudrait-il s’identifier à Robespierre et faire des élus nationaux de nouveaux vendéens qu’il ne s’y prendrait pas autrement !

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 10:32

Voilà des semaines que l'on assiste, impuissants, à une joute à fleurets mouchetés entre deux prétendants qui rêvent d'être calife à la place du calife. A priori il est sain que l’on puisse choisir celui ou celle qui saura le mieux représenter un courant de pensée puissant, majoritaire dans l’esprit des français quand bien même il est (provisoirement) minoritaire dans les urnes.

Pendant ce temps, nous assistons, tout aussi impuissants, à la démolition programmée de notre pays et de nos valeurs par une équipe qui hésite encore entre l’héritage du XIX° siècle et celui du XX°

Tout ce qui a été entrepris au cours du dernier quinquennat, parfois avec maladresse, est en train d’être systématiquement démonté, quitte à engager le pays sur un chemin radicalement contraire à ses intérêts, mais il est vrai que poursuivre les réformes  engagées par le précédent gouvernement reviendrait à tirer à balles réelles dans l’électorat qui a conduit l’actuelle majorité aux affaires. Combien de temps cela va-t-il durer avant que les dégâts soient irréversibles ?  C’est la question à laquelle l’opposition du moment devrait être en mesure de répondre.

Seulement voilà, fidèle à ses vieux démons, elle s’en révèle incapable, occupée qu’elle est à gérer des problèmes d’egos surdimensionnés.

Pour commencer en fixant des règles dont l’unique objectif aura été de réduire au silence toutes celles et ceux qui avaient quelque idée à proposer, ne laissant comme choix que les deux plus puissants.

La conséquence la plus évidente aura été la création d’un nouveau parti, officiellement partenaire, je laisse au temps le soin  de montrer qu’il en est probablement tout autre. Je me suis amusé, tristement, à entendre les plaintes, reproches et autres menaces lancées à une ancienne ministre après sa décision de quitter une barque en pleine tourmente.

Il eut été préférable de se féliciter que l’hémorragie ne soit pas plus importante. Toutefois cela ne nous renseigne pas sur  la part de l’électorat qui aura suivi ce mouvement, il est très probablement plus important que ce que l’on veut bien nous laisser croire.

 

Il en résulte une situation navrante avec d’un côté des apprentis casseurs qui obèrent les chances de redressement du pays tandis que de l’autre on a déjà perdu six mois à exposer des combats de coqs au lieu de proposer des réponses alternatives crédibles.

 

Alors j’ai fait un rêve : si au lieu de ce spectacle insipide nos deux compétiteurs remisaient leurs problèmes d’ego et nous proposaient un, que dis-je, LE ticket gagnant ? Tant il parait évident la place que chacun devrait occuper, les plus mal-voyants auront eu la réponse lors du débat télévisé de la semaine dernière : bien assemblés, les deux compères bénéficieraient d’une puissance de feu considérable, parfaitement crédible pour faire réfléchir les bricoleurs  qui tiennent les manettes. Cela nous aurait probablement épargné les propos haineux et parfaitement scandaleux tenus ce week-end par le nouveau premier secrétaire du parti majoritaire.

Mais ce n’était qu’un rêve…

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 22:07

Je n'ai pas pu résister...alphabetacata.png

 

J'espère que l'auteur de ce morceau d'anthologie me pardonnera de l'avoir reproduit sans autorisatrion préalable, je lui fais de la pub sans même savoir qui il est

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 12:35

C'est, parait-il, la journée nationale de dépistage du mélanome, une opportunité pour ceux qui n'ont pas forcément la possibilité de payer une consultation pas forcément bien remboursée.

 

Je suis donc allé consulter le site du syndicat des dermatos afin de savoir qui, dans notre département, se mettait gracieusement au service d'autrui.

 

Réponse édifiante : AUCUN !!

 

Je n'en dirai rien de plus, je suis totalemernt écoeuré, d'autant plus que le 28 n'est pas un cas unique

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:41

Comme beaucoup de Français qui en ont eu la possibilité, j’ai suivi ce matin la cérémonie de passation de pouvoirs.

Je ne ferai aucun de ces petits commentaires qui révèlent une appartenance exacerbée à un camp ou à l’autre. C’est futile, c’est inutilement négatif.

François Hollande est élu, c’est un fait, point barre.

Par contre, j’ai été beaucoup plus réservé et au bout du compte beaucoup plus critique à l’écoute de son discours.

Parce que j’ai eu l’impression assez nette que François Hollande n’était pas le président de la République mais se comportait comme un boxeur frappant son adversaire à terre, bref un candidat qui soldait ses comptes de campagne. Et cela ne présage rien de bon, cela me rappelle 1981 et l’ « épuration » qui a suivi l’élection de l’autre François.

Fallait-il que je ne sois pas le seul à avoir ressenti cette situation pour que JM Apathie, dont on devine les penchants, s’en fasse l’écho micro ouvert.

 

Je pressentais que l’état de grâce n’était pas au rendez-vous, nous venons d’en avoir une démonstration grandeur nature.

Cela dit, je n’approuve absolument pas les sifflets qui ont accueilli le nouveau président, quand bien même son prédécesseur avait à en subir eu plus souvent qu’à son tour.

La démocratie s'honore de respecter la fonction quelle que soit l'estime que l'on porte à l'homme, j'ose croire que les battus d'aujourd'hui ne se comporteront plus comme l'ont fait les opposants d'hier.

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 09:55

Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis content, loin de là.


J'ai toujours cru (et je confirme) dans les capacités de gouvernance de N. Sarkozy de son équipe, je regrette bien évidemment l'issue de ce scrutin Et mon premier propos sera pour remercier Nicolas Sarkozy pour tout ce qu'il aura apporté au pays durant ces cinq dernières années, je ne doute nullement que les historiens sauront lui rendre justice de son vrai bilan.

Reste que la victoire de F. Hollande est le résultat d'une expression démocratique, et c'est un fait incontournable. Il faut accepter le verdict, il faut également, pour qui aime son pays avant untel ou untel, ne pas entraver injustement l'action de la nouvelle équipe.


Ce qui ne veut pas dire tout accepter et baisser les bras, bien au contraire. Le quinquennat qui vient de s'achever est riche d'enseignements :


Premier enseignement : pour moderniser le pays il est indispensable d'en bousculer les codes. Mais pas trop !
C'est peut être là la seule véritable erreur de Nicolas Sarkozy que d'avoir cru en la modernité des mentalités, dans un pays qui, au delà des mots se révèle extraordinairement conservateur. Le vote du 6 mai a été le refus d'un homme et pas de sa politique, dans le cas contraire, le score du nouveau président aurait été nettement plus important, il se résume dans la position de F. Bayrou ou de sa groupie locale.

Second enseignement : les français vivent très bien la collusion gauche /extrême gauche, mais pas droite/extrême droite. Il y a une logique derrière ce paradoxe : l'extrême gauche est une composante "naturelle" du paysage politique nationale tandis que l'extrême droite est l'expression du diable. Peut-on pactiser avec le diable ? Voilà des années que, au fil des blogs et autres espaces d'expression individuelle, je prétends que la meilleure façon de combattre le FN est de le faire entrer de plain pied dans notre espace politique afin de le combattre sur ses idées et non sur son statut Vouloir refaire le coup de siphonage de 2007 était hasardeux périlleux même, car les leaders n'étaient plus les mêmes, l'effet de surprise n'était plus au rendez-vous et un bilan s'était invité dans le débat. Il est regrettable que l'éminence grise de l'Elysée, chargée de cette question ait minimisé ces données au point d'obliger le candidat à un grand écart impossible à tenir.


Troisième enseignement : Le travail de sape fait, jour après jour, brique après brique, a réussi à dégrader l'image du président jusqu'à faire ce ce scrutin un vote pour ou contre un homme ; j'ai été impressionné par le nombre de personnes qui ont dit vouloir écarter le président pour des raisons parfaitement subjectives, quitte à précipiter le pays dans l'inconnu.
Je profite du propos pour remercier les imbéciles (je me force à rester poli) qui ont tiré dans leur camp en se déclarant faussement "déçus du sarkozysme", sans se rendre compte qu'ils devenaient les alliés objectifs de ceux qu'ils prétendaient combattre.


Quatrième enseignement : les français ont été suffisamment déstabilisés pour accepter l'idée de remettre les clef de la boutique à un amateur. Que l'on ne voit dans ce mot aucune connotation péjorative, mais en dehors d'un mandat de gestion local, le nouveau président n'a, stricto sensu, aucune pratique ni expérience de gouvernement. Ce qui ne veut pas dire qu'il échouera.

Il est clair que je ne me retrouve pas dans les valeurs gouvernementales de la nouvelle équipe, d'abord et en premier lieu parce qu'il m'est insupportable d'envisager devoir partager ne serait-ce qu'une parcelle de souveraineté nationale avec des étrangers qui n'imaginent même pas un minimum de réciprocité. Et je n'ai pas vu que des drapeaux français qui s'agitaient hier soir à la Bastille. Mauvais présage ?


Une seule certitude : la gauche a critiqué et contesté Nicolas Sarkozy avant même son investiture, parfois au mépris de la plus élémentaire honnêteté intellectuelle. Qu'elle se rassure, l'état de grâce cessera le jour même de la passation de pouvoir, le devoir de mémoire existe aussi en face. Nous essaierons seulement de nous montrer moins sectaires. 

 

Bonnes journées.

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 08:20

Tel un oracle, monsieur Bayrou s'est prononcé avec "solennité" et a rendu sa sentence irrévocable : il va voter Hollande, mais à titre personnel, ce qui, si j'ai bien compris, n'engage que lui et rien que lui.

 

En d'autres termes les 9% d'électeurs qui ont cru en F. Bayrou se retrouvent orphelins de guide.

 

Sans le dire explicitement, monsieur Bayrou est maintenant convaincu que F Hollande sera élu et qu’il vaut mieux faire allégeance AVANT le scrutin pour mieux assurer la pérennité de son fauteuil à l’assemblée. Quitte à renier ce qu’il a combattu pendant la campagne présidentielle, lui qui a affirmé que le programme socialiste était irréaliste et irresponsable. Sa haine à l’encontre de N. Sarkozy serait-elle assez puissante pour l’amener à faire fi de ses convictions ? Que nenni, cette apparente volte face (ils n’étaient guère nombreux ceux qui doutaient de ce choix) est dictée par une opportunité électorale évidente : qui pourrait croire qu’il n’y ait pas eu un « arrangement » préalable ?

 

Il n’empêche, en appelant à voter Hollande, monsieur Bayrou, cautionne ipso facto les propositions  Mélenchon, Joly et autre Poutou qui eux ont déjà rallié le candidat socialiste « sans contrepartie » (mon œil !). Les électeurs centristes apprécieront. D’autant que, si ma mémoire est bonne, ce même F. Bayrou a voté blanc en 2007, ce qu’il dénonce cinq ans plus tard. Va comprendre…

 

Il vaut mieux pour lui que son pronostic soit le bon, dans le cas contraire il connaitrait une retraite anticipée de sa vie politique.

Quant à moi, je n’avais jamais vraiment cru à la sincérité de l’homme du Béarn, hier soir le doute a été définitivement levé. Bon vent !

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 15:26

Nous l'attendions tous, nous l'avons regardé à, parait-il, environ 18 millions et nous avons passé la matinée à écouter les avis "éclairés" des une et des autres.

J'ai fait tout pareil.

Et voilà ma conclusion (elle n'engage que moi)

Les deux débatteurs ont été bons, il faut objectivement l'admettre. Egalement bons, mais chacun dans son registre.

Hollande a été meilleur dans l'art d'endormir et d'envelopper la rigueur qu'il n'ose annoncer dans un voile d'illusions de bonheur retrouvé et d'union nationale. Je note qu'en filigrane on pouvait entendre le second message, tout aussi diviseur que celui qu'il se complait à reprocher à son co-débatteur.

Sarkozy a été meilleur dans l'analyse de la crise qui nous étrangle et dans les solutions qu'il préconise pour nous en sortir avec le moins de casse possible.

Il a démontré une excellente connaissance des dossiers et une maitrise des leviers de commande pour piloter le bateau dans la tourmente. Certes il n'a pas endormi les téléspectateurs dans l'illusion qu'il pouvait confiturer la tartine des deux côtés.

 

Nous en revenons au problème de départ, allons nous choisir la forme ou le fond ?

La forme c'est Hollande, le fond c'est Sarkozy. Je demande à celui que je choisis de faire ce pour quoi il a été élu, je ne lui demande pas de faire le beau.

S'il le fait en prime, ce sera un plus, du moment qu'il commence par être efficace.

Et dans ce domaine, je ne peux que choisir Sarkozy, il a l'acquis, la connaissance et les moyens, tandis qu'en face, c'est l'inconnue intégrale.

 

Ce n'est donc pas un choix de militant idolâtre, bien au contraire, c'est un choix raisonné, structuré, fondé sur des faits précis et objectifs, prenant en compte la place de la France dans l'Europe et sa gestion de la crise face à ses voisins.

 

Dimanche prochain c'est sans hésitation et sans doute que je choisirai le bulletin Nicolas Sarkozy et le placer dans la petite enveloppe bleue.

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