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Un nouveau blog local ?

Oui, parce que celui-ci a pour unique objectif de permettre un échange d'idées sans aucune autre  censure que le respect d'autrui et des règles de bienséances.

J'ai mes idées, vous avez les votres, ce sont peut être les mêmes, elles sont peut être diférentes.
Mais qu'importe, l'essentiel n'est-il pas de pouvoir les échanger ?

Alors... trempez vos plumes, même dans l'acide  !! ;-)

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 00:30
La belle découverte que voilà !
Il parait que certains prix alimentaires auraient exagérément augmenté. Enfin, c'est ce que révèle notre journal conso préféré.
Comme si les pousse caddie que nous sommes devenus ne l'avaient pas remarqué !
Cela fait belle lurette que j'ai vu flamber l'étiquette de mes danettes, c'est sans doute depuis cette période que je n'en achète plus.
On me rétorquera que Danone ne s'en est pas ému, certes, mais si soudain nous étions quelques milliers à bouder les petits pots plastique,  il y a fort à parier que miraculeusement Danone et ses distributeurs trouveraient un modus vivendi qui nous prendrait plus aussi ostensiblement pour des c..s.
Pour faire court et précis, nous autres consommateurs, disposons d'une arme redoutable : le boycott.
Et pour qu'il soit efficace, faut bouder tout autant la marque que le distributeur.
Voilà une mesure qui se passe de commission ou d'observatoire, facile à mettre en oeuvre et dont l'efficacité serait quasi immédiate. Encore faut-il savoir outrepasser sa routine !

Et quitte à modifier nos comportements, pourquoi ne pas délaisser aussi les "spécialités" bourrées de sel, de sucre sous toutes ses formes et autres ajouts aux noms bizarres et tellement "grande cuisine" !!

A réfléchir sur l'opportunité de publier un comparatif de prix locaux établi à partir d'une sélection de produits usuellement achetés...
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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 10:53
La médiation qui a accompagné l'opération de Villiers le Bel, et surtout la "polémique" qui a suivi ont de quoi indisposer les plus aguerris.
Parce qu'au bout du compte, en quoi la présence des médias pouvait-elle profiter aux forces de la loi ? Il y avait surtout l'espoir (secret)  d'assister en direct à une bavure propre à rallumer les feux de banlieues.
J'ai du mal à comprendre le besoin malsain de l'ensemble des médias de démolir systématiquement tout ce qui touche à la sphère publique. Tout ce qui pourrait nuire est systématiquement décortiqué, monté en épingle, démesurément amplifié.
On a tout dit sur la médiatisation du président de la République. Avec du recul, on a surtout beaucoup menti : Nicolas Sarkozy a dit qu'il ne voulait pas se cacher, ce qui a été immédiatement été interprété par "on peut tout déballer". Y compris n'importe quoi. Surtout n'importe quoi !!
Erreur, funeste erreur qui conduit ce qui reste de notre pays dans le trou de la médiocrité et du discrédit : en déstabilisant le président, c'est l'institution présidentielle qui vacille, c'est l'image de notre pays qui est abimée.
Venant de journalistes mal formés et la plupart du temps incompétents, cela peut se comprendre, même si c'est dur à avaler.
Mais lorsque les attaques proviennent de professonnels de la politiquie qui prétendent à une audience nationale, on peut légitimement se poser la question de savoir s'ils s'expriment pour le bien public ou pour la défense de leur ambition personnelle. Les derniers propos de madame Royal ne me laisse guère de doute quant à sa motivation, ils ne servent en rien les intérêts de notre pays mais flattent  l'égo démesuré de l'ex candidate.

Je persiste à penser qu'il serait grand temps que les Français s'occupent de leurs vrais intérêts, ils sont trop nombreux encore à se laisser bercer par les propos lénifiants de mauvais politiques qui n'ont rien d'autre à proposer que des  inconsistances démagogiques.

C'est peu pour aider le pays ! :(
m^nti_bug_fck
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 15:39
Il parait que l'on doit envoyer un "signal fort" au gouvernement entend-t-on un peu partout dans les rangs dispersés de la gauche.
Pourquoi pas ?

Mais qui pourrait envoyer ce signal fort ?
Assurément pas la gauche. Trois élections ratées plus tard elle n'a toujours rien à nous proposer.
Je voudrais bien admettre que la politique actuelle n'est pas bonne. Mais par rapport à quoi ? 
Au programme fumeux de madame Royal ? Mais quelle crédibilité peut-elle espérer en balançant à la volée des propos aussi stupides que raccoleurs que "je demande que les 7 milliards d'euros soient remboursées aux familles plongées dans l'endettement". Il s'agit bien entendu du trou dans les comptes de la Société Générale.

Il faudrait donc comprendre que si les familles sont dans l'endettement c'est parce que la Société Générale leur a pris leur argent pour boursicoter avec ? Et que le seul motif de leur endettement est imputable à cette banque ?
Et il faudrait aussi rembourser les clients des autres banques avec ces sous là ?
Et pour rembourser (ce qui n'a pas été emprunté) où trouver les fonds ? Pas à Société Générale puisqu 'elle a perdu ces milliards.
Il faudrait donc qu'elle en perde 7 autres pour satisfaire aux caprices de madame l'ex candidate. Et hop ! un trou de 14 milliards (c'est facile de jongler avec les milliards que l'on ne possède pas) !!
Ou alors que l'état verse 7 milliards aux familles dans l'endettement. Au détriment de qui ou quoi ? Et pour quelle raison l'état devrait faire un cadeau discriminatoire (parce que ceux qui ont réussi à ne pas se plonger dans l'endettement : ceinture !!) à une catégorie de français non spoliée par une entreprise privée ?

Soyons sérieux !! Quiconque possède un mimimum de jugeotte et/ou un éclair de lucidité comprendra que ces propos relèvent de la plus grande fumisterie et ne servent qu'à attirer les gogos vers ce miroir aux alouettes qui nous a déjà été servi il y a quelques mois.

Non, je crois qu'à y bien réfléchir, c'est la gauche qu'il faut sanctionner, parce qu'elle n'a rien de cohérent à nous proposer et qu'il faut qu'elle cesse de croire que l'elle peut sans cesse critiquer, surtout ce qu'elle ne connait pas, comme la politique de notre pays, finalement pas si mauvaise que cela.
Qu'elle commence donc par mettre de l'ordre dans ses propres affaires, entre Hollande, Fabius, Jospin, Royal, Delanoé (plus les nouveaux prétendants et ils sont nombreux à se presser au portillon) on ne sait même pas qui va tenir le gouvernail, qu'ensuite elle nous propose une alternative crédible avec un programme sérieux et non pas limité à une condescendante pleurnicherie sur le pouvoir d'achat (je suis allé chez mon épicier luisantais préféré mais, malgré tout son tintamarre médiatique, il n'a pu satisfaire à ma demande de me vendre un demi kilo de pouvoir d'achat, comme c'est curieux...) alors seulement on pourra efficacement juger de la politique conduite par nos dirigeants actuels et estimer s'il faut ou non la soutenir.

J'ajoute que le meilleur service à rendre à la gauche française c'est la sanctionner une bonne fois, cela la contraindra à se mettre au diapason du monde moderne et nous proposer autre chose que les poncifs du début du siècle dernier. Même les Chinois l'ont compris !!
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 07:51
 
Expliquons les baisses d'impôts dans des termes que chacun peut comprendre.

Supposons que chaque jour, 10 personnes sortent dîner en groupe.
L'addition pour les 10 s'élève à 100 €. Si elles payaient l'addition de la même façon que nous payons les impôts, elles se partageraient l'addition. Ainsi :
Les 4 premières, les plus pauvres, ne paieraient rien,
La 5e paierait 1 €,
La 6e paierait 3 €,
La 7e paierait 7 €,
La 8e paierait 12 €,
La 9e paierait 18 €,
La 10e, la plus riche, paierait 59 €.

Les 10 personnes dînaient jour après jour au restaurant et semblaient satisfaites de l'arrangement. Un jour, le patron leur fit une faveur:
"Puisque vous êtes tous de si bons clients, je vais vous réduire le prix de votre repas quotidien de 20 €".
Ainsi, à partir de ce jour, le dîner ne revenait plus qu'à 80 €. Le groupe souhaitait toujours se partager l'addition de la même façon que nous payons nos impôts. Ainsi, les 4 premières personnes n'étaient pas affectées par la réduction de l'addition; elles continuaient à dîner gratuitement.
Mais comment partager la réduction de l'addition entre les 6 autres personnes? Celles-ci réalisèrent que 20 € divisés par 6 font 3.33 €.
Si elles retranchaient ce montant de chacune des parts, la 5e et la 6e personne finiraient par percevoir une RETRIBUTION pour consommer leur repas. Ainsi, le patron du restaurant suggéra qu'il serait équitable de réduire la part de chacune à peu près proportionnellement au montant de leur part initiale.
Avec ce système,
la 5e ne payait plus rien,
La 6e payait 2 au lieu de 3 € (économie de 33%),
La 7e payait 5 au lieu de 7 € (économie de 28%),
La 8e payait 9 au lieu de 12 € (économie de 25%),
La 9e payait 14 au lieu de 18 € (économie de 22%),
La 10 payait 49 au lieu de 59 € (économie de 16%).
Chacune des 6 personnes profitait de cet arrangement et les 4 personnes les plus pauvres continuaient à consommer gratuitement.

Mais une fois hors du restaurant les 10 commencèrent à comparer leurs économies respectives.
La 6e déclara: "je n'ai bénéficié que d'1 des 20 € concédés par le patron". Elle pointa alors son doigt sur la 10e personne :  "Lui, en revanche, a profité de 10 € !".
" Oui, c'est vrai", s'exclama la 5e personne. "Moi aussi, je n'ai économisé qu'1 €, c'est injuste qu'il ait reçu 10 fois plus que moi !"
" C'est vrai !!" hurla la 7e personne. "Pourquoi devrait-il recevoir 10 € en retour alors que je n'en ai eu que 2 ? Ce sont toujours les riches qui profitent des réductions !"
" Attendez voir" poussèrent à l'unisson les 4 premières personnes. "On n'a rien reçu du tout. Le système exploite les pauvres!"
Furieuses, les 9 premières personnes fustigèrent la 10e.

Le jour suivant, la 10e personne ne se présenta pas au dîner et les 9 autres dînèrent sans elle. Mais lorsque le patron apporta l'addition, elles réalisèrent qu'elles n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition!
Tel est le fonctionnement des impôts. Les personnes qui paient le plus au fisc sont les personnes qui bénéficient le plus des baisses d'impôts.
Taxez-les massivement, attaquez-les sur leur fortune et elles ne se présenteront plus au dîner.
Il existe plein de bons restaurants ailleurs dans le monde !
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 07:30
L'équation Royal est simple : avec ses 25%, elle fait le plein quand elle ajoute l'ensemble des voix dites "de gauche", en fait, d'extrême gauche. On frise les 37%.
Je m'étais permis, il y a quelques semaines, de pronostiquer une difficulté majeure quand madame Royal avait donné son brutal coup de barre à gauche: elle avait alors ouvert la brèche dans laquelle François Bayrou s'est immédiatement engouffré. Sans être devin, il était évident que dents longues ne laisserait pas bien longtemps le centre livré à lu même.
Ce qui devait arriver est arrivé, et c'est une chance pour le PS que ce coup de barre ne soit pas  intervenu plus tôt, sans grand risque j'affirme que si tel avait été le cas, c'est Bayrou qui aurait été le challenger de Sarkozy.

Mais maintenant il va falloir gérer l"'apport" de l'extrême gauche.
Les électeurs que Madame Royal veut récupérer sont des électeurs modérés, voulant certes du changement, s'ils suivent la voie royale, pour du changement ils seront servis : il leur faudra composer avec les trotskystes, les verts fanatiques, je doute que c'est ainsi qu'ils avaient envisagé le prolongement de leur vote du 22 avril...

Car, ne nous y trompons pas, la majorité de l'électorat Bayrou appartient à une droite très modérée, du moins dans ses racines. Elle souhaite une autre vision de la politique française, le message est clair, je suis persuadé que Nicolas Sarkozy a su le capter, contrairement à Jacques Chirac qui n'aura pas su saisir l'opportunité extraordinaire du vote de 2002.
Déjà un discours plus clair, une lisibilité plus grande aura permis de ramener dans l'électorat traditionnel bon nombre des égarés qui composaient le vote FN. Il apparait clairement que Sarkozy dispose d'une plus grande capacité de rassemblement que Royal, qui picore ici ou là, qui propose tout et son contraire pour ratisser le plus large possible.
L'extrême gauche rêve  d'un grand soir où elle dépouillera enfin les possédants, d'un hyper service public, de nationalisations, ce n'est pas exactement l'espérance des centristes.

J'attends de voir ce qui va sortir du chapeau blanc de notre madone, on a pas encore tout vu !!
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 14:49

CPC

La dernière faribole de madame Royal est bien l'instauration de son CPC, curieusement assez chahutée jusque dans ses rangs (il faut dire que ce n'était pas sans rappeler le CPE...)

Mais derrière a générosité apparente du projet se cache un non dit (ou si peu) nettement plus vicieux : le projet prévoit un financement pouvoirs publics ...  il faut comprendre  : par les régions !!
J'y vois une malice : l'état pourra toujours dire qu'il n'augmente pas ses dépenses, puisque ce sont les collectivités locales qui vont mettre la main à la poche (et de toutes façons les contribuables qui vont trinquer).
Ca me rappelle le camp romain ou le gradé de service annonçait au bidasse qu'il était volontaire pour aller affronter Obélix. Pas très courageux cette façon de procéder...

Et, comme un bonheur ne vient jamais seul, quid de l'égalité des contribuables, selon qu'ils se feront tondre dans des régions à fort taux de chômage ou dans les classes des bons élèves ?
Si l'on suit cette logique de justice sociale, je plains dès à présent les habitants du 93, plus encore que ceux de la Creuse.

Mais je suis sûr que je vais être rapidement contredit, parce que je n'ai rien compris à rien.
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 14:27
En réponse personnelle à cet appel, je dirai simplement que je le trouve plutôt misérable, pour ne pas dire minable, et je m'en explique :

Nul n'ignore que le coût de la santé va crescendo, d'une manière irréversible (du essentiellement à l'allongement de la durée de vie et au vieillissement de la population).
Par ailleurs certaines mesures sociales (que je ne juge pas) telles que la CMU chargent encore plus la barque.
Il faut donc, d'une manière ou d'une autre financer cette élévation du niveau des dépenses.

Il n'y a que les menteurs pour faire croire à des gogos que nous allons continuer  à fonctionner sur ce modèle sans rien changer.
Et les mesures annoncées par l'ensemble des candidats de gauche ne sont pas faites pour calmer le cycle infernal des dépenses, surtout si l'on pose comme postulat qu'il ne faut pas augmenter les prélèvements.

Pourquoi je crois qu'une prise de conscience individuelle est salutaire pour freiner cette machine infernale ?
Regardez la liste des premiers signataires : que des médecins !
Quand on sait que c'est la catégorie professionnelle qui a le plus reçu ces dernières années (+ 20%), on comprend vite que le système Sarkozy serait un coup d'arrêt dans le "bizness".

Accessoirement, on ne peut qu'apprécier le coup de pied lancé par cette profession à l'encontre de leurs bienfaiteurs...

Une récente conversation avec un ami médecin m'a permis de confirmer que les largesses gouvernementales accordées n'avaient pas vraiment été suivies de contreparties, pour preuve le désengagement de la profession face au service de gardes de nuit (et jours fériés) : il devient maintenant indispensable que dans de plus en plus de régions il faille compenser cette déficience par une généralisation du recours au SAMU, illustration parfaite du principe bien français : "toujours plus" !
Et surtout, qu'on ne vienne pas nous dire qu'en échange ils prescrivent moins d'antibiotiques (ce n'est que le juste retour à la normalité que l'abandon de cette pratique bien de chez nous et sanitairement dangereuse) et qu'ils font mieux appel aux génériques.

Il ne faut pas pour autant voir dans mes propos une attaque en règle de cette profession, hélas elle ne fait que suivre le mouvement d'accélération de l'égoïsme social qui se développe à tous les niveaux. Jusqu'à quand ?
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 01:00
Les  électeurs sont comme des balles de ping-pong que se renvoient Ségolène et Nicolas, avec le filet François au milieu...
Les sondages comptent les coups, les renvois, les feintes, les bottes secrètes, les blocages du rideau central.
Les Français prennent le filet comme un troisième joueur...
Mais de mémoire de pongiste, on a jamais vu la balle rester sur le filet !
La balle retombera donc d'un côté ou de l'autre, le filet devra donc choisir à quel camp il accordera le point.


Faut-il que  la France place sa confiance dans la raquette ou dans le filet ?
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 12:51
Je me faisais la réflexion que le coup de barre à gauche impulsé par notre dame en blanc était un risque aux conséquences mal calculées.
En fait, j'étais loin du compte !
En effet, en abandonnant à la friche la terre centre-gauche au profit de la caillasse de l'extrême, il en est qui n'aura pas mis longtemps à saisit la perche qui lui était miraculeusement tendue. Le Français étant peu enclin à l'extrémisme (son histoire passée lui rappelle que chaque incursion dans ces contrées s'est terminée dans le sang...), François Bayrou est soudain apparu comme "LA" solution : ni trop à gauche ni trop à droite, mais ni à droite et ni à gauche. Le parti idéal en quelque sorte.
Et les sondages, inexorablement, semblent lui donner raison.
Les premiers perdants dans tout cela sont les socialistes soudain devenus trop rouges aux yeux des amoureux du rose (pâle).

Mais le pire est à venir. Non pas du fait de l'homme, parfaitement estimable au demeurant, mais du fait de l'idée qu'il se fait d'une démocratie qui ne s'appuie sur aucun parti.
Constat 1 : toutes les grandes démocraties fonctionnent sur un mode bipartiste. Les analyses faites pour comprendre ce modèle ont toutes abouti à une même conclusion : seul le bipartisme apporte la stabilité nécessaire à une saine gouvernance.
Constat 2 :  l'Italie qui fonctionne selon une méthode de coalitions nous apporte la preuve que cette approche relève plus du folklore que de l'efficacité gouvernementale (ce qui n'enlève rien à l'estime et l'amitié que l'on peut avoir pour nos voisins transalpins, et je suis du nombre).
La France a connu également ces heures de gloire, il aura fallu attendre 1958 et la V° République pour cesser de voir des gouvernements débarqués le jour même de leur investiture.
Constat 3 : Les élections législatives étant fort proches de la présidentielle, les Etat-Majors n'auront ni le temps ni l'envie de se saborder pour plaire au nouveau président du centre. Certes il y aura des élections surprises et, en étant généreux, on peut estimer (à la louche) que l'UDF nouvelle recueille +/- 200 sièges, ce qui serait un très honorable score.
Mais parfaitement insuffisant pour gouverner seuls. Il faudrait donc se résoudre  à composer, trois hypothèses :
1) Dissoudre immédiatement l'Assemblée nouvelle afin de tenter de dégager une majorité solide. Hypothèse peu probable avant la rentrée de septembre, une élection pendant les vacances d'été étant vouée à l'échec.
2) Gouverner adossé à la gauche.
On imagine aisément l'accueil réservé à celui qui aura fait chuter le PS, rééditant "l'exploit" de 2002. Monsieur Bayrou sera alors l'otage du PS et devra en passer par le bon vouloir des socialistes pour monter un gouvernement.
3) Gouverner avec la droite.
Comment imaginer un pacte avec le traitre ?
Une réflexion annexe vient s'ajouter à la première : que vaut monsieur Bayrou comme président ? Car enfin, il n'a aucune expérience internationale (je ne parle pas de compétence), et en matière nationale, en dehors d'un passage plus que discret  (et  largement critiqué) à, l'Education Nationale, on l'imagine tranquillement assis sur une botte de paille (allusion à ses origines terriennes) pour nous réciter son programme en six points.

Une seule certitude : si Bayrou est au second tour, à moins d'un évènement exceptionnel il remportera la mise : Bayrou/Royal, la droite ne votera pas pour le socialisme; Bayrou/Sarkozy, la gauche ne refera pas 2002 et ne votera pas Sarkozy.
Refuser le vote centriste n'est pas s'opposer à un homme mais simplement refuser une partie d'échec qu'il faudrait mener les yeux bandés. Et le seul qui dispose d'un programme clair correspondant à l'attente d'une majorité de Français...
A condition de dépasser son réflexe naturel
 
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24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 13:45

En réponse à un fil que j'ai lu hier et qui renvoyait dos à dos les équipes Sarkozy et Royal, il me semble qu'il y a bien une différence entre les deux  : d'un côté on s'est chamaillé avant la désignation du candidat, ensuite tout le monde a marché du même côté, alors qu'en face, une fois investie, madame Royal s'y est crue un peu trop vite, a superbement ignoré ses anciens concurrents, a voulu tout régenter, s'est superbement plantée au point de voir sa cote dégringoler au fil des sondages (même s'ils sont à manipuler avec prudence...) Elle doit maintenant subir l'affront de la reprise en main de la campagne socialiste par des socialistes purs et durs (les "éléphants") qu'elle dédaignait il n'y a pas si longtemps encore.

Et pour que Jospin s'en mêle alors qu'il n'a jamais fait mystère de son opinion pour madame Royal, c'est qu'il y a le feu dans la crèmerie.

Cela veut dire que madame Royal n'est plus qu'une coquille dans laquelle on a replacé le programme du PS. Avec une interrogation majeure : comment faire la synthèse de tous les courants qui ont conduit à cette primaire qui comptait quand même au moins 5 candidats (ne pas oublier Lang et Chevènement).

Nous voilà revenus au bon vieux temps de la gauche plurielle, sauf que cette fois elle est plurielle avec elle même, sans verts, sans extrême gauche, sans PC, juste avec, en prime, Bayrou qui chasse à découvert sur ses terres, tentant de séduire la gauche "libérale" que notre éminente candidate a repoussé pour tenter de gratter des électeurs chez Besancenot et consorts.

Souhaitons lui d'avoir fait le bon choix, tous les électeurs français n'étant pas énarques pour comprendre cette stratégie.

Sarkozy n'est peut être pas le candidat idéal, il a au moins le mérite d'être clair et de ne pas voguer au gré des états d'âmes d'une arrière garde de perdants

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On est loin des belles paroles sur le changement et la politique autrement : le congrès d'Epinay n'est pas si loin.

Dans cette démocratie nouvelle, il faut traduire participative par participation active des caciques du PS !

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